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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/418

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Voici les paroles de saint Jérôme : « Entre les Saxons et les Germains, on trouve une nation peu nombreuse, mais très-brave. Les historiens appellent le pays qu’habite cette nation Germanie, mais on lui donne aujourd’hui le nom de France. » (In Vit. S. Hilar.)

« La nation des Celtes, dit Libanius, habite au-dessus du Rhin le long de l’Océan. Ces barbares se nomment Francs, parce qu’ils supportent bien les fatigues de la guerre. » (In Basil.)


2e. — page 87.

Les peuples qui habitent ce désert sont les plus féroces des barbares.

« Les Francs, dit Nazaire, surpassent tous les peuples barbares en férocité. » Selon l’auteur anonyme d’un panégyrique prononcé devant Constantin, « il n’étoit pas aisé de vaincre les Francs, peuple qui se nourrissoit de la chair des bêtes féroces. »


3e. — page 87.

Ils regardent la paix comme la servitude la plus dure dont on puisse leur imposer le joug.

« La paix est pour les Francs une horrible calamité. » (Liban., Orat. ad. Constantin.)


4e. — page 87.

Les vents, la neige, les frimas, font leurs délices ; ils bravent la mer, etc.

« Les Francs sont au milieu de la mer et des tempêtes aussi tranquilles que s’ils étoient sur la terre : ils préfèrent les glaces du Nord à la douceur des plus agréables climats. » (Liban., loc. cit.) Cette phrase qu’on lit dans le texte : On diroit qu’ils ont vu le fond de l’Océan à découvert, etc., est appuyée sur un passage de Sidoine Apollinaire. (lib. viii, Epist. ad Namm.)


5e. — page 87.

Ce fut sous le règne de Gordien le Pieux qu’elle se montra pour la première fois.

Depuis l’an 241 jusqu’à l’an 247. Voy. Flav. Vopisc., cap. VII.


6e. — page 87.

Les deux Décius périrent dans une expédition contre elle.

Voyez la préface, et Chron. Paschal.