Voici les paroles de saint Jérôme : « Entre les Saxons et les Germains, on trouve une nation peu nombreuse, mais très-brave. Les historiens appellent le pays qu’habite cette nation Germanie, mais on lui donne aujourd’hui le nom de France. » (In Vit. S. Hilar.)
« La nation des Celtes, dit Libanius, habite au-dessus du Rhin le long de l’Océan. Ces barbares se nomment Francs, parce qu’ils supportent bien les fatigues de la guerre. » (In Basil.)
Les peuples qui habitent ce désert sont les plus féroces des barbares.
« Les Francs, dit Nazaire, surpassent tous les peuples barbares en férocité. » Selon l’auteur anonyme d’un panégyrique prononcé devant Constantin, « il n’étoit pas aisé de vaincre les Francs, peuple qui se nourrissoit de la chair des bêtes féroces. »
Ils regardent la paix comme la servitude la plus dure dont on puisse leur imposer le joug.
« La paix est pour les Francs une horrible calamité. » (Liban., Orat. ad. Constantin.)
Les vents, la neige, les frimas, font leurs délices ; ils bravent la mer, etc.
« Les Francs sont au milieu de la mer et des tempêtes aussi tranquilles que s’ils étoient sur la terre : ils préfèrent les glaces du Nord à la douceur des plus agréables climats. » (Liban., loc. cit.) Cette phrase qu’on lit dans le texte : On diroit qu’ils ont vu le fond de l’Océan à découvert, etc., est appuyée sur un passage de Sidoine Apollinaire. (lib. viii, Epist. ad Namm.)
Ce fut sous le règne de Gordien le Pieux qu’elle se montra pour la première fois.
Depuis l’an 241 jusqu’à l’an 247. Voy. Flav. Vopisc., cap. VII.
Les deux Décius périrent dans une expédition contre elle.
Voyez la préface, et Chron. Paschal.