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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/419

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7e. — page 87.

Probus… en prit le titre glorieux de Francique.

Vid. Flav. Vopisc., in Vit. Prob.


8e. — page 87.

Elle a paru à la fois si noble et si redoutable, etc.

Fait très-curieux, rapporté dans un ouvrage de l’empereur Constantin Porphyrogénète. Il dit que Constantin le Grand fut l’auteur de la loi qui permettoit aux empereurs romains de s’allier au sang des Francs. (De Admin. imp.)


9e. — page 87.

Enfin ces terribles Francs venoient de s’emparer de l’île de Batavie.

Fait historique. Voyez Panég. prononcé devant Max. Herc. et Const. Chl., chap. IV.


10e. — page 88.

Nous entrâmes sur le sol marécageux des Bataves.

« Terra non est… Aquis subjacentibus innatat et suspensa late vacillat. » (Eum., Paneg. Const. Cæs.)


11e. — page 88.

Le trompettes… venoient à sonner l’air de Diane.

La Diane est restée à nos armées. On sonnoit de la trompe à tous les changements de garde, le jour et la nuit.


12e. — page 88.

Le centurion qui se promenoit… en balançant son cep de vigne.

La marque du grade de centurion étoit un bâton de sarment de vigne qui lui servoit à ranger ou à frapper les soldats. Le centurion commanda d’abord cent hommes, quand la légion étoit de trois mille hommes ; il n’eut plus sous ses ordres que cinquante hommes quand la légion fut portée à quatre mille hommes : il y avoit deux compagnies chacune de soixante hommes dans chaque manipule. Le premier centurion de l’armée siégeoit au conseil de guerre et ne recevoit d’ordre que du général ou des tribuns.