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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/435

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2e. — page 102.

Il étoit accompagné d’une femme vêtue d’une robe, etc.

« Nec alius feminis quam viris habitus, nisi quod feminæ sæpius lineis amictibus velantur, eosque purpura variant, partemque vestitus superioris in manicas non extendunt, nudæ brachia ac lacertos : sed et proxima pars pectoris patet. » (Tacit., de Mor. Germ., XVII.)


3e. — page 103.

Je ne sais quelle habitude étrangère, etc.

Est-il nécessaire d’avertir que cette habitude étrangère avoit été produite par la religion chrétienne ?


4e. — page 103.

Remerciez Clothilde.

Encore un nom historique emprunté, ou un anachronisme d’accord avec les anachronismes précédents.


5e. — page 103.

Dans une hutte qu’entouroit… un cercle de jeunes arbres.

« Colunt discreti ac diversi, ut fons, ut campus, ut nemus placuit… Suam quisque domum spatio circumdat. » (Tacit., de Mor. Germ., XVI. Voyez aussi Hérodien, liv. VII.) Dans quelques cantons de la Normandie, les paysans bâtissent encore leurs maisons isolées au milieu d’un champ qu’environne une haie vive plantée d’arbres.


6e. — page 103.

Une boisson grossière faite de froment.

C’est la bière : Strabon, Ammien Marcellin, Dion Cassius, Jornandès, Athénée, sont unanimes sur ce point. Au rapport de Pline, la bière étoit appelée cervisia par les Gaulois. Les femmes se frottoient le visage avec la levure de cette boisson. (Pline, liv. XXII.)