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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/479

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27e. — page 149.

Je tombe aux pieds de Velléda.

Ceci remplace deux lignes trop hardies des premières éditions. L’expression est adoucie, le morceau n’y perd rien ; il devient seulement plus chaste et d’un meilleur goût.


28e. — page 149.

L’enfer donne le signal de cet hymen funeste, etc.

J’ai transporté ici dans une autre religion les fameux vers du ive livre de l’Éneide :

.... Prima et Tellus et pronuba Juno
Dant signum : fulsere ignes, et conscius æether
Connubiis, summoque ulularunt vertice nymphæ.


29e. — page 150.

Le langage de l’enfer s’échappa naturellement de ma bouche.

Il y a ici tout un paragraphe de supprimé. Rien dans cet épisode ne peut plus choquer le lecteur, à moins qu’il ne soit plus permis de traiter les passions dans une épopée. Si les longs combats d’Eudore, si l’exécration avec laquelle il parle de sa faute, si le repentir le plus sincère ne l’excusent pas, je n’ai nulle connoissance de l’art et du cœur humain.


30e. — page 150.

Le cri que poussent les Gaulois quand ils veulent se communiquer une nouvelle.

« Ubi major atque illustrior incidit res, clamore per agros regionesque significant : hunc alii deinceps excipiunt et proximis tradunt. » (Cæs., in Comment., lib. VII.)


31e. — page 151.

Et que du faîte de quelque bergerie.

Ardua tecta petit stabuli, et de culmine summo
Pastorale canit signum, cornuque recurvo
Tartaream intendit vocem, etc.

(Æneid., VII.)