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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/503

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18e. — page 172.

Sphactérie.

Île qui ferme le port de Pylos, et fameuse, dans la guerre du Péloponèse, par la capitulation des Spartiates, qui furent forcés de se rendre aux Athéniens. (Voyez Thucydide.)


19e. — page 172.

Mothone.

Aujourd’hui Modon. C’est à Modon que j’ai abordé pour la première fois les rivages de la Grèce.


20e. — page 173.

Les hauts sommets du Cyllène.

Voyez le livre ii et les notes. Il n’y a rien ici de nouveau, excepté l’histoire de Syrinx. Syrinx étoit la fille du Ladon ; Pan l’aima et la poursuivit au bord du fleuve. Elle échappa aux embrassements du dieu de l’Arcadie, par le secours des nymphes. Elle fut changée en roseau. Le Zéphyr, en balançant ces roseaux, en fit sortir des plaintes ; Pan, frappé de ces plaintes, arracha les roseaux, et en composa cette espèce de flûte que les anciens appeloient syrinx.


21e. — page 173.

Elle se retrace vivement la beauté, le courage, etc.

Multa viri virtus animo, multusque recursat
Gentis honos : hærent infixi pectore vultus
Verbaque.

(Æneid., IV, v. 3.)


22e. — page 175.

Les désirs, les querelles amoureuses, les entretiens secrets, etc.

Ἦ, καὶ ἀπὸ στήθεσφιν ἐλύσατο κεστὸν ἱμάντα
Ποικίλον, ἔνθα δέ οἱ θελκτήρια πάντα τέτυκτο·
Ἔνθ’ ἔνι μὲν φιλότης, ἐν δ’ ἵμερος, ἐν δ’ ὀαριστὺς,
Πάρφασις, ἥ τ’ ἔκλεψε νόον πύκα περ φρονεόντων.

(Iliad., liv. xiv, v. 214.)

Teneri sdegni, e placide e tranquille
Repulse, cari vezzi, eliete paci,
Sorrisi, parolette, e dolci stille
Di pianto, e sospir tronchi, e molli baci.

(Gerusal., canto xvi, st. 25.)