Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/120

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>0 REVOLUTIONS ANCIENNES.

celte grande révolution. Mais puisque l'histoire nous a laissé ignorer par quelle étonnante suite d'idées, les hommes, vivant de tous temps sous des monarchies, trouvèrent les principes ré- publicains ; disons que quelques oppressions réelles , beaucoup d'imaginaires , la lassitude des choses anciennes et l'amour des nouvelles , des chances et des hasards , par qui tout arrive a ; enfin cette nécessité qu'on appelle la force des choses , produisirent les républiques , sans qu'on sût d'abord distinctement ce que c'étoit : et, l'ef- fet ayant dans la suite fait analyser la cause , les philosophes se hâtèrent d'écrire des principes.

Au resté , il seroit superflu de faire remar- quer aux lecteurs , que les sources d'où coula la révolution républicaine en Grèce , n'ont rien , ou presque rien de commun , avec celles de la dernière révolution en France. Nous allons pas- ser maintenant aux conséquences de la première. Je ne m'attacherai , comme tous les autres écri- vains , qu'à l'histoire de Sparte et d'Athènes. Les annales des autres petites villes sont trop peu connues pour intéresser.

a Me voilà bien matérialiste •. attendons quelques pages. Nouv. Éd.

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