Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/175

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AV. J.-C. 845.^1792. 105

avancerons dans ce vaste sujet, plus ii deviendra intéressant. Nous avons vu l'établissement des gouvernements populaires chez les Grecs ; nous allons parler maintenant du génie comparé de ces peuples et des François, de l'état des lu- mières, de l'influence de la révolution répu- blicaine sur la Grèce , sur les nations étrangères , enfin de la position politique et morale des mêmes nations à cette époque.

��briller avec un nouvel éclat parmi les débris des empires, comme ces espèces de fleurs qui se plaisent à couvrir les ruines.

D'un autre côté , les gens de lettres restés en France ont mis trop d'aigreur dans leurs jugements des gens de lettres émigrés. Je n'ai pas le bonheur de connoître ceux-ci autant que les pre- miers ; mais MM. Peltier , Rivarol , etc. , occupent une place distinguée dans notre littérature. MM. d'Ivernois et Mallet-du- Pan ne sont pas à la vérité François ; cependant comme ils écri- vent dans cette langue , ainsi que le fit leur illustre compatriote Jean-Jacques , les émigrés peuvent s'honorer de leurs grands ta-» lents. La plupart des membres de l'assemblée constituante , les Lally , les Mounier , les Montlosier , ont écrit d'une manière qui fait autant d'honneur à leur esprit qu'à leur cœur. Je voudrois qu'on fût juste ; comment l'être avec des passions * ?

  • Je ne renie point les sentiments de bienveillance

et de modération exprimés dans cette note : je réfor- merais seulement quelques jugements. Nouv. Ed.

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