132 REVOLUTIONS ANCIENNES.
la France ait encore produit 1 . Les mœurs cta peuples se peignent souvent aussi bien dam des sonnets d'amour que dans des livres d< philosophie.
DÉLIRE.
Il est passé, ce moment des plaisirs Dont la vitesse a trompé mes désirs : Il est passé ! Ma jeune et tendre amie. Ta jouissance a doublé mon bonheur. Ouvre tes yeux noyés dans la langueur, Et qu'un baiser te rappelle à la vie.
Eléonore , amante fortunée ,
Reste à jamais dans mes bras enchaînée.
��Pardonne tout , et ne refuse rien , Eléonore, amour est mon complice. Mon corps frissonne en s' approchant du tien. Plus près encor, je sens avec délice Ton sein brûlant palpiter sous le mien. Ah! laisse-moi _, dans mes transports avides , Boire l'amour sur tes lèvres humides. Oui, ton haleine a coulé dans mon cœur, Des voluptés elle y porte la flamme ; Objet charmant de ma tendre fureur, Dans ce baiser reçois toute mon âme 2 .
1 Je ne parle ni du chevalier de Bertin , ni de M. Lebrun les élégies de ce dernier poète n'étant pas encore publiées lorsqu je quittai la France*. Je ne sais si elles l'ont été depuis.
2 Œuvres du chev. de Parny , tom. i, Poésies érotiq. , liv. in page 86.
- Lebrun est mort , et ses Elégies ont été publiées pa
M. Ginsçuené
�� �