A\. J.-C. 509.= OL. 67. 333
Le sujet de cet ancien monument du génie indien , est une guerre civile entre deux branches de la maison royale de Bhaurat.
Les deux armées, rangées en bataille, se dis- posent à en venir aux mains , lorsque le dieu Kreeshna qui accompagne Arjoon, l'un des deux rois , comme Minerve Télémaque , invite son élève à faire avancer son char entre les combat- tants. Arjoon regarde : il n'aperçoit de part et d'autre que des pères , des fils , des frères , des
cite des passages; fJcetr.-Pades , ou l'ouvrage original d'où sont empruntées les fables d'Ésope et de Pilpay ; les Cinq-Diamants , ouïes Stances de cinq poètes; une ode traduite de ff^ulli , et une partie du Shasler. Outre ces ouvrages d'agrément, le Sanscrit en a fourni plusieurs de sciences , entre autre le fameux Surra- Siddhànta. Ce sont des tables astronomiques de la plus haute antiquité , et calculées sur des théorèmes de trigonométrie d'une vérité rigoureuse. La chronologie des Indiens se divisoit en quatre âges : 1°. Le Suttee Jogue , ou lage de pureté. Sa durée fut de trois millions deux cent mille ans. Les hommes vivoient cent mille ans.
2°. Le Tirtah Jogue (le tiers du monde corrompu ). Sa période fut de deux millions quatre cent mille ans. La vie de l'homme étoit de dix mille ans.
3°. Le Davapar Jogue ( la moitié de la race humaine \ icieuse ) dura un million seize cent mille ans. L'homme ne vécut plus que mille ans.
4°. Le Colle Jogue (tous les hommes dépravés ) est l'âge ac- tuel , qui durera quatre cent mille ans , dont cinq mille sont déjà écoulés. Il est incroyable que ces traditions qui nous parais- sent si extravagantes , soient supportées par les calculs les plus certains d'astronomie. Mon autorité dans tout ceci est fiobertson's JJislorical Disqmsilions.
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