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Page:Chateaubriand - Oeuvres de Lucile de.djvu/113

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Au vicomte de Chateaubriand.


Sans date (1804).

Pourrais-tu penser que je m’occupe follement depuis hier à te corriger ? Les Blossac m’ont confié dans le plus grand secret une romance de toi. Comme je ne trouve pas que dans cette romance tu aies tiré parti de tes idées, je m’amuse à essayer de les rendre dans toute leur valeur. Peut-on pousser l’audace plus loin ? Pardonnez, grand homme, et ressouvenez-vous que je suis ta sœur, qu’il m’est un peu permis d’abuser de vos richesses.