Oh ! non ce n’est pas.l’âpre bise Qui flétrit ta. splendeur exquise, Car lorsque le soleil Tout vermeil, De ses rubis sur toi répandais l’étincelle, Tu fus cueillie, hélas ! par jeune jouvencelle, Et sur son sein bercée-un bien doux oreiller !… Mais pour dormir-sans plus te réveiller !
L’ALOUETTE.
Oiseau de lieu sauvage,
Libre de vasselage
Dont les chants au matin saluent le marécage !
Emblême de bonheur
Est ton nid, gai causeur.
Oh ! si l’on pouvait vivre avec toi solitaire
Sans trouver au désert les soucis de la terre !
Ton chant est si retentissant,
Tout imprégné d’amour qu’il est, dans l’atmosphère,
Que rien n’est plus puissant.
Où vas-tu voyager sur ton aile légère ?
Ton chant est dans le ciel, ton amour sur la terre !
Dominant le feuillage
Et la lande sauvage,
Et l’azur coloré qui devance au passage
Le char du Dieu du jour
Cet arc-en-ciel d’amour
Chérubin musical en chantant vole, vole !
Et du plus haut des cieux effleure la coupole !
Et puis lorsqu’arrive le soir