Page:Chatelain - Beautés de la poésie anglaise, tome 1, 1860.djvu/396

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Un tel avis qui lui tombait du ciel Réjouit le cœur de l’Ermite, À son réveil il sut en goûter le mérite, Et remercia PEternel. Et jusqu’à l’heure où finit sa carrière, Elle resta toujours chère à son souvenir La bruyère Où sous l’ombre d’un hêtre il rêva l’avenir !


HABITANTE m ; m Cmiuufiznn ‘À son ENFANT.

LE jour est froid, longue est la nuit ; La brise fait un triste bruit,

Fais dodo de nouveau sur le sein de ta mère,

Tous les êtres joyeux ont fermé leur paupière, Excepté toi, gentil garçon !

Le chat dort eu colimaçon Et le cricri, cher nourrisson, A cessé son tic tac ; ici tout est silence, Hormis une souris qui gruge sa substance… Qu’as-tu donc, mon enfant chéri ?

Pourquoi donc sembles-tu marri De Voir sous notre pauvre abri

Cette vive lumière ?… Eh ! c’est le clair de lune

Qui reluit sur la vitre, et c’est chose opportune… Dors, et jusqu’à demain, chéri !


AU COUCOU.

Joyeux nouveau venu ! m’éjouis de t’entendre
Gentil Coucou, tappelerai-je oiseau,
Ou seulement une voix tendre
Qui vient jouter avec l’écho ?