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Page:Chatelain - Rayons et reflets.djvu/122

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Que faire alors? La pâle pauvreté qui rougit île paraître, A comme les héros uniforme à son corps, l’u drapeau qui pendille, annonce .->ûn mal-être, Lorsque sous sa cloison se disse le froid bruu. L’hirondelle a deus nids, deux ou trois, plus peut-être. Mais le pauvre n’en a pas un !

Appelez son grabat un alirî, mais jamais

Un chez-lai, non, je vous en prie ;

Oyez le vent filtrant a. travers les vieux ais, Glace les corps en sa furie.

Qui n’a qu’un toit,

Fa? de l’inin ?i li miche, et pas de- t’en dans l’aire,

A moins qu’un nid. Craiimez un jour qu’ainsi ne soit!

Que le destin railleur en son humeur marâtre

De son sabot de fer vous fasse un sort commun.

L’hirondelle au soleil a. sou nid. et son âtre, Mais le pauvre n’en a pas un !

Hirondelles aux nids nombreux, ô vous richards, Messieurs les Puissants de la terre I

Vous le flairez l’hiver sous vos riches brocarts, De plaisirs comme un nouvel ère ! Mais à nouveau

Alors que l’hiver Tient, ô fils de l’Opulence !

Pour le pauvre -ans feu ni lieu, c’est un fléau,

C’est un bail à passer d’indicible sounrance ;

Vers des climats plus chauds l’hirondelle, elle a fui ;

Le pauvre ne peut fuir—soyez sa providence Et créez un foyer pour lui !

BYRON (— ).*

Phœbe. pastohale. QUAND partout oùj’allais Phœbé m’accompagnait, O Muses 1 que mon temps heureusement passait ! Dix mille doux plaisirs se glissaient dans mon âme, Plus heureux tpte Colin nul berger n’était, dame I