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été traduit en plusieurs langues. Il avait publié un grand nombre de Dissertations ou opuscules dont on trouve le détail dans le Dictionnaire de Jocher.

KALOUST. issu d’une illustre famille arménienne, appelé Abro, né à Smyrne vers l’an 1752, s’appliqua de bonne heure avec succès aux études ; possédant ai fond les langues arménienne, grecque, turque, arabe, persans, italienne, française et anglaise, il occupa avec distinction dans cette ville la place de premier drogman. Mais pour jouir du repos et satisfaire mieux son esprit, il se donna entièrement aux loisirs littéraires, et cultiva, les muses jusqu’à l’époque de sa mort, qui arriva l’an 1778. On a de lui, I. Une Traduction en vers arméniens des OEuvres de Hafis, célèbre poëte mahométan. II. Un Recueil de poésies arméniennes, sur différens sμjets sacrés et profanes. III. Une Histoire chronologique des rois arméniens de la dynastie Rupénienne.

KALRAAT (Abraham van), peintre et sculpteur hollandais, né à Dordrecht en 1643, acquit quelque réputation dans les tableaux de fleurs et de fruits. Son pinceau a de la fraîcheur et de la légèreté. - Kalraat (Bernard van), peintre, frère du précédent, né à Dordrecht en 1650, se distingua dans le genre du paysage. Ses productions sont d’un beau finî.

KALTEYSEN (Henri), dominicain, né dans un château près de Coblentz ; au diocèse de Trèves, de parens nobles parut avec éclat au concile de Bâle. Il devint ensuite archevêque de Droutheím en Norwége, et de Césarée. Ce prélat se retira sur la fin de ses

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jours dans le couvent des frères prêcheurs à Coblenlz, où il mourut le 2 octobre 1465. Il nous reste de lui un Discours qu’il prononça au concile de Bâle, sur la manière de prêcher la parole de Dieu.

KALY (Abou-Aly-Ismaïl), surnommé l’Orateur et le Philologue de l’Espagne, né dans un faubourg de Bagdad l’an 288 de l’hégire, 900 de J.-C., quitta sa patrie à l’âge de 41 ans pour venir s’établir à Cordoue, sous le kalyfat d’Abd-al-Rahman-al-Nâsser, qui lui confia l’éducation de son fils Hakem. Kaly professait en même temps la rhétorique, et s’acquitta de son double emploi de manière à conserver la faveur du Souverain et à s’attirer l’admiration publique. C’était un homme éloquent, profondément versé dans la connaissance de l’arabe et qui l’écrivait avec délicatesse. On remarque surtout entre ses ouvrages, qui jouissent tous de la célébrité de leur auteur, I. Dictionnaire arabe. II. Traité d’orthographe. Il mourut à Cordoue, l’an de l’hégire 556, 956 de l’ère vulgaire, emportant les justes regrets des amis des lettres et des élèves qu’il y avait initiés.

KAMBLI (Melchior), fils d’un serrurier, naquit à Zurich en 1718, et fut successivement menuisier, statuaire et doreur. Il vint à Berlin, et s’établit à Postdam où il travailla pour le palais du roi Frédéric II. Il mourut vers 1786, possesseur d’une immense fortune. — Son fils Henri-Frédéric lui succéda dans l’emploi de statuaire du roi. Il mourut en 1801.

KANDJATOU, 5me khan mogol, de la famille de Gengis-Khan,