delà les myſtères beaucoup plus recherchés, qui étoient ceux dont on les évoquoit pour les consulter, ſi fameux dans l’antiquité ſous le nom de Necro Necyo ou Pſycomancies, parole Gréque qui veut dire divination par le moien des Ames, ou des morts.
L’un & l’autre point ſe pratiqua avec la plus grande célebrité à l’Averne. Strabon nous aprend qu’on n’entroit pas même dans le Lac ſans offrir aux Manes les ſacrifices du premier genre[1]. Eut on osé entrer autrement en effet dans un lieu, à Αόρνοςqui on n’avoit donné le nom d’Averne qui veut dire ſans oiſeaux, que par l’idée qu’il n’étoit pas impunément acceſſible aux plus libres habitans de l’air ? Les myſtères, ou plutôt les horreurs de la ſeconde eſpèce n’étoient pas moins conſtantes. Outre que le même Strabon les atteſte, Cicéron Το μαντεῖον ενθαυτα… πᴕ ὑδρυται… πο ? [illisible] λυ ιϖο γῆσnomme les Pſycomancies, & les Necromancies, & parle expreſſément de celle que poſſédoit le Lac voiſin d’Averne, au ſujet de la quelle il rapporte les vers d’un Poë-
- ↑ Εισεπλεον οι ϖροθυσαμενος…, ϰαὶ… ιλασσομενοι τοις ϰαταχθονιοις Δαιμονας. Strab. lib. V. pag. 244.
