commencement des Milles antiques qui n’étoit comme celui des modernes à la Porte de Rome, mais au Mille d’or placé au Fore, ainsi que je le montrerai, ce qui eſt bien plus digne de remarque auſſi dans la notice de Strabon c’eſt qu’il la commence par le Temple de la Fortune. Il étoit en effet un caractère ſi frappant de Préneſte que ce n’eſt guere que par lui que la Poëſie antique déſigne cette Ville[1].
CII. Son Premier caractère le Temple de la Fortune qui avait ces Sorts.
La Déeſſe la plus révérée des mortels en cela plus aveugles qu’elle, avoit des
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Præneſtinæ Mænia ſacra Deæ. Ovid. faſt. lib. vi.
Sacriſque dicatum
Fortunæ Præneſte jugis. Sil. Ital. lib. viii
Vidit Fortuna Colonos
Præneſtina ſuos uno ſimul enſe recitos. Lucan. lib. II.
Πολιϐιος προσι θης τῷ οϰταϛαδιῷ δίπλεθρον. ὁέϛι τριτον ϛαδιȣ. lib. VII. d’où Photius ne fait le mille que de ſept Stades & demi ; επτα ἡμιϛαδια τοιȣσι μιλίον εν. Bibliot. & Plutarque in Camill. de huit petits Stades ; το μιλίον οϰτο ϛαδιων ολιγων αποδές. l’usage étoit cependant d’évaluer le Mille à huit Stades justes. Stadium, dit Pline lib. II. cap. 24., Centum viginti quinque paſſus efficit noſtros ; Polybe lui même parle de Colonnes Milliaires comme miſes par chaque huit Stades. Ταυτὰ σεσημειωται ϰατα ϛαδιȣς ὄϰτο. lib. III. n. 39.
