Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/518

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Équotuticienne dont il a été parlé. Quoique cette ſeconde voïe aſſes exactement ſuivie par moi ſoit ſans doute la plus remarquable, il ne doit pas paroitre douteux, que ce ne ſoit la première qui ait été la Numiciènne, & cela d’après le dernier des caractères que nous en avons vu, qui eſt celui de ſa brièveté, qu’elle ne put avoir qu’en traverſant droit à Canoſe par l’Apulie. C’eſt en effet celle que nous voïons avoir été priſe par Céſar, lorſqu’après avoir rompu le grand nerf que la puiſſance de Pompée avoit à Corfinium, il voulut voler vers Pompée même, qui de Lucérie faiſoit ſa retraite par Canoſe à Brindes[1].


CLVII. Repriſe du point de la Fontaine de Blanduſie qui a fourni l’occasion de parler des voïes.

Tel eſt le point important de la voïe Appiènne & de ſes dépendances, où je ne ſuis entré qu’à l’occaſion du point de la Fontaine de Blanduſie pour laquelle je dus néceſſairement la parcourir & auquel je retournerai & m’arrêterai ici.

Nous avons vu daprès un monument auſſi reſpectable qu’une Bulle ancienne,

  1. Cæſar VII. omnino dies ad Corſinium commoratus per fines Marrucinorum, Frentanorum, Larinatium in Apuliam pervenit. Pompeius iis cognitis Luceria proficiſcitur Canuſium, atque inde Brunduſium. Cæſar de Bello Civ. lib. I.