Aller au contenu

Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
20
Découv. de la Maison

crois que je pourrois établir ici comme un ſecond principe, que tous les textes d’Horace relatifs à ſa Campagne doivent être toujours pris, ſelon leur plus exacte propriété, & dans leur ſeul ſens naturel. D’après ce principe, tous les ſens vagues, incertains, généraux même doivent être rigoureuſement exclus du nombre de ceux, qui peuvent conclure quelque chose. On ne peut, & on ne doit adméttre que ceux, qui ſont également clairs, & précis. L’expreſſion d’Horace en éffèt eſt toujours vive, mais elle n’en eſt pas moins littérale ; ſes termes ne manquent guéres d’être des plus énergiques, mais ils manquent encore moins d’être éxacts ; il n’est pas jusqu’à ſes images qui ne réuniſſent la vérité physique, & quelque fois l’hiſtorique, à la vérité Poëtique qu’il ſeroit ſuffiſant qu’elles euſſent.

J’ai dit que tous les principes d’après les quels on doit juger de la ſituation de la Maiſon de Campagne d’Horace ſe rapportent à celui que je viens d’établir. Quelque nombreux que ſoient ceux que j’ai à déduire, ils ne ſont en éffèt que le développement de ce premier. Ce premier principe déja établi eſt ; que le lieu aſſigné réuniſſe tous, & chacun des caractères attribués par