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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/141

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de Campagne d’Horace. I. Part.

ſe à Téléphe, ſinon qu’il lui vaudroit mieux être un de ces Taliarques qui ſavent, où ſont les vins les plus exquis & les meilleurs bains, les Maiſons & les heures plus commodes pour faire un repas délicieux, qu’un de ces Érudits dont la ſcience ſe borne à pouvoir fixer avec juſteſſe, les epoques les plus obscures, comme celles de Codrus, & d’Inachus. L’expreſſion de froid des Pélignes, ne marque qu’une circonſtance du tems, où Horace ecrivoit son Ode, qui devoit être celle de quelque froid extraordinaire. Le Poëte l’appelle un froid des Pélignes, parceque ce Peuple habitoit au tour d’une partie de l’Appennin, où cette Montagne ne le cede pour le froid à aucune autre. L’Été y fond à peine les neiges qui l’annoncent au loin preſque dans tous les tems. Horace nommoit un grand froid, un froid des Pélignes, comme nous pourrions le nommer un froid des Lapons. Le curieux de Terreur de Volpi c’eſt qu’il y eſt tombé en faveur de l’Unité de la Campagne d’Horace. La Maiſon d’emprunt de l’Ode a été ſaiſie avidement, comme un exemple d’une Campagne, où Horace alloit, ſans y avoir de Maiſon à lui. Le