Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
64
Découv. de la Maison

érudition ; & que les autres ſont entièrement détruits : cette même érudition ne voit pas ce qui n’est plus. Qui ſait, si elle s’est apperçue même de leurs noms dans Horace, quoiqu’ils y ſoient emploiés de la manière la plus frappante, dans l’objèt qui nous occupe ? J’omettrai d’autant moins d’en parler, qu’outre leur qualité de points eſſentiels de ma matière, ils ont encore celle d’Articles non moins negligés qu’intéressans.


XXXI. Le premier de cette claſſe eſt celui qui parle de Tarente.

Tarente eût une de ces ſituations, à qui il ſuffit d’avoir été une fois connuës, pour n’être jamais abandonnées. Cette Ville pour cette raison n’a jamais été détruite, & on peut la regarder comme ſubſistante dans celle du même nom, petite mais peuplée, qui mérita dans les bas ſiécles les tîtres de Principauté, & d’ Archéveché qu’elle conſerve encore.


XXXII. État préſent de cette Ville, ne peut donner l’idée de ce qu’elle était anciennement.

Mais outre qu’elle a perdu un des ſes grands avantages naturels, la chute des rochers aïant dégradé entièrement ſon Port, le changement total de la face des choſes depuis les tems anciens, empêche, de ſe former ſur la Tarente moderne, la moindre idée de l’ancienne.