montrée trop ſouvent pour reſter méconuë, où si l’on conſerve de rattachement à quelque bien c’eſt à la tranquilité, & au repos.
XLIV. Avoient été éprouvées par Horace, & avoient du lui être particulièrement ſenſible.
La voïe des Héros ouverte d’abord à Horace & qui s’étoit trouvée ſemée de plus d’épines qu’à l’ordinaire, sa liaiſon avec les Grands de l’Empire, qui continua à lui faire éprouver au moins par compagnie les peines attachées au nom Romain, tarderent d’autant moins à lui inſpirer ces ſentimens, qu’outre que ſa Philoſophie otoit beaucoup de leur force à la plupart des motifs ordinaires de courage, nous avons eu occasion de voir, que la Nature en le formant, l’avoit fait peut-être beaucoup plus ſemblable aux Tarentins, dont les Venuſins n’étoient pas fort éloignés qu’aux Romains, aux quels ſon éducation l’aſſocia, & parmi leſquels ſes talens le fixerent.
Le trait, qui peint avec tant de vérité, & tant d’expreſſion le Caractère des Tarentins, montra qu’Horace ſavoit l’aprécier en bon Romain. Mais à cauſe, ſoit du principe d’où il découloit, ſoit des éffets heureux qu’il produiſoit, on n’hazarderoit pas beaucoup peut-être en diſant, que les mœurs de Tarente n’étoient pas pour lui,
