thénes. Les Termes ne portent ordinairement qu’une ſeule figure ; mais on en voit qui en avoient deux. Il n’y a pas lieu de douter, que l’Hermathènes de Cicéron ne fut de ce ſecond genre, puiſqu’il tire ſon prix également, des deux figures qui le compoſoient, de celle de Mercure, comme du Dieu commun de toutes les Académies, & de celle de Minerve comme de la Déeſſe à la quelle la ſienne étoit ſinguliérement dédiée[1]. Un autre texte nomme des Herméracles, que nous devons dire par la même raiſon avoit été composés de la double repréſentation de Mercure, & d’Hercule[2]. Mais ſi ce ſont là les Termes, touchant les quels Cicéron s’exprime avec plus de louange, ce ne ſont pas ceux, dont il parle avec plus de complaiſance. Ses Termes les plus chers, étoient ceux, dont les corps étoient de Marbre Gréc du Mont Pentélique, & les têtes de bronze[3]. Le grand nombre qu’il en
- ↑ Quod ad me ſcribis de Hermatene permihi gratum eſt. ornatum Academiæ proprium meæ, quòd Hermes commune omnium, & Minerva ſingulare eſt ejus Gymnast. Ad Attic. lib. I. ep.3.
- ↑ Hermeraclas… velim imponas. Ibid. ep. 8.
- ↑ Hermæ tui Pentelici cum capitibus Æneis valde me delectant. Ad Attic. lib. I, ep. 6.
