s’étendoit en long depuis le Païs Volſque & Latin juſqu’aux Veſtins, laiſſant les Herniques & les Marſes à ſa droite, & les Sabins à ſa gauche.
LXI. Découverte de la belle ruine du Temple de la Diane d’Algide.
Pour ce qui est de la ſituation d’Algide : on ne l’a marquée juſqu’ici que d’une manière générale, & vague, mais je me ſuis mis, en état d’en pouvoir donner une connoiſſance également certaine & préciſe. Strabon nous inſtruit qu’Algide ſe trouvoit ſur la Voïe Latine, & à un lieu dont les aproches étoient marquées par la deſcente qu’y formoit le terrain[1]. Ces deux caractères me conduiſirent au XVIII. Mille de la Voïe Latine après l’endroit où eſt l’Auberge appellée Oſteria nouva, quand on apporte à ſes recherches le ſoin que je fais, c’eſt-à-dire, qu’on ne les fait que bien muni de tous les anciens temoignages qui y peuvent éclairer, on n’a pas beſoin d’aller plus avant pour ſe convaincre qu’on a trouvé Algide. Le premier objet qui frappe est une pointe du Mont-Artémiſe qu’on ne peut pas s’empe-
- ↑ (Λατίνῆ οδος) μεταξυ τȣσϰλον πολεως ϗ τȣ Αλϐανȣ οροις ϰατῆσεισιν επι Αγλιδον πολιχνιον. Strabo. lib. V.