tes de Virgile qui eſt Lacerda. Jéſuite Eſpagnol. On voit dans ce Texte, que l’oracle & la manière de le conſulter rapportée par Virgile qui conſiſtoit à ſe coucher dans les peaux des Victimes offertes & à y attendre les lumières qu’on croioit données par la voie des ſonges, que cet Oracle, dis-je, & ce rit, n’étoient autre choſe que l’Oracle d’Amphiaraus de Thébes[1] : qu’il ne ſe trouvoit par conſéquent dans le Latium, que pour y avoir été apporté de Grèce par les Fils de ce fameux Dévin qui étoient juſtement ſes Enfans & qui furent les
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Cæſarum ovium ſub nocte ſilenti
Pellibus incubuit ſtratis ſomnoſque petivit
Multa modis ſimulacra videt volitantia miris
Et varias audit voces fruiturque deorum
Colloquio, atque imis acheronta aſſatur Avernis.
Virgil. Æn. lib. VII. v. 87.
ainſi Virgile décrit-il la manière dont on conſultoit l’Oracle d’Albunée. Or c’eſt juſtement ce que Pauſanias raconte qu’on pratiquoit à celui d’Amphiaraus. Πρ?εξεισγαρμένων τᴕτῶν ϰριον θυσαντες αυτῷ ϰαι το δερμα υποϛρωσαμενοι ϰαθέυδᴕσιν ἀναμενοντες δηλωσιν ὀνειρατος. Pauſ. in attic. apud Lacerdam in v. 87. lib. VII. Virgil. Toute la différence comme on voit, conſiſte en ce que Virgile nomme des Brebis & Pauſanias un Bêlier pour les Victimes.