d’où on ne pût les élever à force d’Arcs les uns ſur les autres qu’avec un travail roial. Toutes ces ſubſtructions immenses qui reſtent, n’eurent pour objèt que d’établir dans un ſi grand penchant la place unie du Batiment qu’on juge s’être élevé enſuite avec pluſieurs ordres d’architecture commençant par le dorique dont il relie des morceaux.
Après avoir rendu ce Bâtiment au public de Tibur il ne reſteroit que de pouvoir dire à quoi il lui ſervît. Mon jugement d’après ſa forme ſeroit qu’il ne dût être qu’une ſuperbe Baſilique, qui d’après les principes de Vitruve vus plus haut prouveroit la ſituation du Fore Tiburtin vers le même lieu.
CXXXIV. Temple de la Sybille.
Une troiſième Antiquité de la Ville dont nous parlons ne s’annonce que comme un chef d’œuvre d’élégance. C’est un Temple bati de Pierre Tiburtine de forme ronde & environé d’un Periſtile Corinthien. Ce Temple eſt bien appelé de la Sybille, puiſqu’un texte exprès de Lactance nous aprend, & qu’il y avoit une Sybille adorée comme une Dééſſe
