que le Tiburtinum dont nous parlons, put avoir toutes les prérogatives que nous en avons rapporté ; mais ce n’eſt que là qu’il pût être en ce lieu que Stace caractériſe, en le repréſentant comme un repos de l’Anio entre deux lieux de combats contre les rochers[1]. Ce n’eſt que là encore qu’il pût être enſeveli dans les ombres que le plus grand Soleil étoit obligé de reſpecter[2]. Les ruines du lieu répondent parfaitement à la qualité de l’édifice auquel elles appartinrent. On n’y voit pas ſeulement pluſieurs piéces qu’on reconnoit pour les bains que nous avons entendus nommer ; le Pont qui établiſſoit la communication des deux pavillons est demeuré entier preſque juſqu’à nos tems ſous le nom de Ponte-Lupo : & quoiqu’il ſe ſoit ruiné enfin, il n’en eſt pas moins reconnoiſſable dans ce qui en reſte.
Une ſituation ſi manifeſte a été cependant univerſellement méconnue. Il ne