Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/234

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nent ſon Porche, pour montrer à quoi il a ſuccedé. Vico-varo enfin poſſéde des Inſcriptions que je ne trouve pas dans ce moment dans la confuſion de mes mémoires & dont une parle d’un bain public. Je les ai acrues, de la manière dont on verra bientôt, de celle où Mandèle eſt nommée.


LXXXIII. Que c’eſt de Varia que doit être entendu le texte de Strabon qui nomme Valeria de la voie Valérienne.

Il ſemble qu’il n’y auroit rien à ajouter ſur Varia à tout ce qu’on vient d’en voir. Il n’en eſt pas moins vrai que je manquerois à ma méthode, de ne vouloir laiſſer aucune ombre aux ponts ſurtout eſſentiels de ma matière, ſi je n’expoſois point pluſieurs choſes, qui appartiennent à celui-ci. Strabon nomme Valéria, comme la première Ville qu’on trouvoit ſur la voïe Valérienne[1]. Il n’eſt pas douteux par conſéquent que ce ne ſoit de Varie qu’il eſt queſtion dans le Géographe, puiſque c’eſt elle qu’on trouvoit dés ſon VIII. Mille, & qu’il n’en fut aucune autre juſqu’à Carſéoles nommée par lui après Valérie, ainſi que nous l’allons voir dans la notice que je donnerai de la voïe.

  1. Εἰσί εν ᾳυτῇ (ſur la voie Valerienne). Λατιναι πολεις Οὐλερίατε ϰαι Καρσέολοι ϰαι Αλϐα. Strabo. lib. V.