Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/250

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qui lui avoient été pratiqués par les Montagnes[1] : mais j’ai ajouté que ce n’étoit qu’une belle fable inventée par les Romains pour rendre plus merveilleuſe une Eau comptée par eux ſelon l’expreſſion du même Pline entre les plus précieux dons du Ciel. Frontin qui ne s’exprima que d’après les conoiſſances que lui donnoit ſon emploi de Surintendant de cette partie, en aprît la vraie ſource entre Carſéoles & Sublac[2]. La peche du Lac Fucin fournit le Païs au loin. Ce qu’il a cependant de plus merveilleux, c’eſt les travaux de l’Émiſſaire de Claude que j’ai deja nommé quelque part. Il conſiſtoit en une ouverture d’environ 20. pieds de haut ſur la moitié de large, dans toute l’épaiſſeur d’un vaſte Mont, depuis le Lac où l’on en reconnoit le commencement

  1. Clariſſima aquarum omniam in toto orbe frigoris ſalubritatiſque palma præconio Urbis Martia eſt inter reliqua Deum munere Urbi tributa. Oritur in ultimis, montibus ſpecu merſa in Tiburtina ſe aperit &c. Plin. dib. xxxi. cap. 3.
    Εϰ φουσινας ειναι τας τηγάς, ἱσορᴕσι τᴕ Μαρϰι ὑδατος τᴕ τῆν Ῥαμῆν τοτιζοντοι, ϰαι παρα τ' αλλα, ευδοϰμιᴕοτος ὑδατος. Strabo. lib. v
  2. Concipitur Martia via Valeria Milliar. XXXVI. diveticulo dextrorſum mill. Paſſ. III. Frontin. De Aquia art. VII.