Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/273

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poſé dans la Cour de Saint Coſimate, maisil en avoit tiré une Copie. Il me la communiqua à mon paſſage par Vico-varo dés mon premier Voiage de Licence, comme il le faiſoit à l’egard de tous les Curieux. Il m’a apris depuis en effet qu’il l’avoit donnée à l’Auteur de la Diſſertation Italienne ſur la C. d’Hor. dont j’ai parlé dans la Préface, & que celui-ci avoit été bien éloigné de la recevoir en homme qui s’occupat de la matière qu’elle intéreſſoit. Sa vue ſeule m’en fit ſentir toutes les conſéquences. Je ne pus la regarder pourtant dabord que comme une notice. Rien de plus rare que les bonnes Copies d’Inſcriptions. Les Collections même célèbres ſont remplies d’inexactitudes. Celle d’Apianus qui eſt la plus ancienne offre à peine quelque piéce exempte de défaut eſſentiel. Gruter & Muratori étoient gens à mettre peu de fautes propres dans les leurs ; mais leur méthode de recueillir de toutes mains, les a chargées d’une infinité de mépriſes étrangères. Smetius ſeul qui ne s’en eſt fié preſque qu’à ſoi-même & à ſon ami Pighius auſſi exact que lui, put faire la ſienne d’une fidélité que j’ai eu une occaſion continuelle d’admirer vis-à-vis