enfermé de tous les cotés. Telle eſt juſtement la Vallée de Licence. Elle réſulte au fonds, ainſi qu’on vient de le voir, d’un grand creux qui ſe trouve au milieu des montagnes, mais lorſqu’on y est dedans, après lui avoir donné un de ſes cotés, ſe replie pour n’être pas moins la cauſe du coté opposé. Cette chaîne, qui forme la Vallée en s’élargissant vers ſon milieu, ſemble rejoindre ſes deux bouts : enſorte que la Vallée ſans aucune iſſue ſemble n’être pas moins ſans entrée. Celle-ci n’eſt en effet qu’une ſorte de gorge juſqu’au delà de Rocca-giovine. On voit d’après tout cet exposé, que ce n’eſt que la Vallée de Licence qui a pu être peinte par les divers traits qui forment ce premier caractère du lieu précis de la M. de Camp. d’Hor.
XCVII. Second celui des Aſpects.
Le même jugement ne peut manquer d’être porté d’aprés ceux qui forment le ſecond qui eſt celui des Aſpects. Nous avons vu ſur Monte-libretti dans la II. Part, que Cluvier n’avoit entendu ce nouveau caractère que de la Vallée en général enſorte qu’il n’exprimát que la manière dont elle étoit percée du Nord au Midi. Mais il ne fit pas attention à
