Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/31

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tre Rive de la petite rivière qui donne le nom au dernier de ces lieux. J’eus le bonheur de recevoir la notice d’un monument important de Mandèle, ſur lequel je devrai m’arrêter beaucoup, dés Vico-varo. Je n’en fus pas étonné, lorſque pénétrant dans la Vallée qui s’ouvre à la gauche de ce Bourg, qui eſt celle que parcourt la Licence, j’apperçus de tous cotés d’autres caractères. D’après celui des Aſpects je ne craignis pas de dire à la Compagnie avec laquelle je me trouvois[1], que la Maiſon de Campagne qui étoit l’objèt de nos recherches dut être placée dans le lieu précis que je montrai de la main ; où en effet nous en trouvâmes les ruines.

Elles étoient à peine viſibles, parceque le lieu n’offre à la première vue que des débris d’un édifice qui ne remonte pas aux anciens Romains puiſque c’étoit une Église.

J’ai déja eu occaſion de dire que c’eſt

  1. À la tête étoit une perſonne diſtinguée, célébre à Rome par ſes voiages continuels aucour de cette Capitale, voués non ſeulement à l’exercice & à la récreation, mais aux lectures & encore plus aux obſervations Politico-économiques. C’eſt dans un de ces voiages dont j’étois jadis quelquefois & d’après le nom de la Digence lu dans Horace que s’entama la matière de ma découverte qui m’a tant couté depuis.