Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/335

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plus que douteux, s’il falloit s’en rapporter à ce que disent de l’air de Rome les Obſervations que j’ai citées ci deſſus. Mais leur auteur ſelon la méthode de ceux qui croient pouvoir faire des ouvrages en courant, n’y fait, ou que copier ce qu’il avoit lu de préjugés anciens, ou répéter ce qu’il put en entendre dire aux ſots qui les conſervent. De toutes les attentions qu’il dit qu’on a à Rome, il n’en eſt qu’une qu’on n’y néglige pas, qui eſt celle d’un trop remarquable changement d’air. On évite notamment de paſſer d’un air réputé bon, tel qu’on croit celui de tous les lieux des Monts de l’Orient de Rome en particulier, à un air d’une qualité inférieure, tel qu’on eſtime celui de Rome. De là l’uſage que j’ai indiqué dés la I. Part, de ne pas ſortir de la Ville l’Été par la penſée qu’on n’y pouroit plus rentrer pendant un tel tems avec ſureté, ſcrupule que j’ai dit dans le même lieu qu’avoient ſi peu les Anciens, que c’eſt l’Été même qu’ils avoient raiſonnablement deſtiné aux Vacances qu’on ne prend maintenant qu’avant & aprés cette ſaiſon. D’aprés eux j’ai bravé inpunément pluſieurs fois le préjugé moderne, qui n’a d’autre fondement que le principe, que tout changement d’air eſt