Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/35

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gne d’Hor. fut dans la Vallée de Licence, qu’elle y occupa le lieu précis appellé les Vignes de Saint Pierre ; & que c’eſt d’elle que ſont tous les veſtiges d’antiquité que j’ai dit qui s’y trouvent.


IV. L’Opinion qui la forme eſt apuiée ſur les raiſons les plus concluantes & reſout toutes les objections.

Une Opinion vraie eſt celle qui eſt appuiée des raiſons les plus concluantes, & qui fournit la manière de reſoudre aiſément toutes les objections qui peuvent lui être faites. Or telle eſt celle que je publie.


V. Les raiſons ſe réduiſent à ce que la ſituation découverte réunifie tous les caractères de la M. de Camp. d’Hor. & elle les reunit.

Les raiſons qui la fondent ne laiſſent rien à déſirer. Ces raiſons, ainſi qu’on en doit être imbu d’après tout ce qui a été ſi inculqué jufqu’ici, ſe reduisent à ce que le lieu aſſigné à la Maiſon de Campagne d’Horace réuniſſe d’une manière certaine tous les caractères attribués par le Poëte à fa poſſéſſion ; or c’eſt ce que ne peut faire avec plus d’étendue ni d’une manière plus frappante celui que je nomme.


VI. De ces caractères les uns marquent la Région de la M. de C. d’H. d’autres le Canton, & d’autres le lieu précis : tous conviennent à la ſituation découverte.

Il offre d’une manière claire ceux dont la nature est de ſubſister toujours ; & ceux que leur qualité rend les plus ſujets aux alterations, & aux changemens n’y ſont pas ſans leurs ſignes. C’eſt ce que je vais rendre ſenſible dans toute cette III. Partie. |

Des caractères de la M. de C. d’Hor. que je les ai expoſés ſi aulong en ſon lieu les uns marquent la Région à laquelle