Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/355

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verture vers l’Orient, qui n’admet que les vens les plus ſains, que par l’abondance de ses eaux vives, cause d’une ſalubrité bien ſupérieure à celle que nous avons entendu dire que les eaux conduites à Rome par Nerva & Trajan avoient apportée à Rome. On en voit des ſources de tous les cotés. Elles ſe réuniſſent toutes dans la Licence, qui en devient une rivière non mépriſable, dont l’unique deſtination eſt d’arroſer de ſes ondes pures la Vallée dans toute ſa longeur. Cette Vallée réunit par là tout ce qui eſt le plus capable de contribuer à rendre un air parfait. Elle jouit dans toute l’étendue poſſible de l’avantage qu’Horace trouvoit le plus clair dans ſa Campagne, qui conſistoit à être un lieu de l’air le plus ſur ; que non ſeulement on pourroit aller reſpirer ſans crainte dans tous les tems, mais que la crainte même devoit faire rechercher avec empreſſement dans les saisons ſuſpectes, qui ſelon lui étoient l’Été à cauſe de ſon chaud également brulant par ſon ardeur & aſſomant par le ſyrophénisse qui l’accompagne, & l’Automne par la raiſon que j’ai dit que ce n’eſt qu’alors que la mali-