Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/367

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périe eſt très-lumineuſement dévoilée par ce Poète[1]. Mais outre que l’epitéte ne ſe borne pas tellement aux trompeurs du Cirque, qu'il ne faſſe encore plus d'alluſion aux trompeuſes, qui s'y trouvoient au point que le nom de Fornicariæ ne vient que des ſouterrains voutés, en latin Fornices, du Cirque, qu'on leur abandonnoit la nuit, c'eſt cette épitéte même en tant qu'elle exprime ſuffisamment les charlatans, qui avertit qu'il n'eſt plus queſtion d'eux dans l’Aſſiſto Divinis, puiſque Horace n'auroit pu y revenir ſans pléonaſme. D'ailleurs la phraſe d'Horace montre clairement que l’Aſſiſto Divinis n'a plus rien de commun avec le cirque, puiſque l'action qu'elle exprime ne s'y fait, non ſeulement qu'après qu'il a quitté le Cirque, mais qu'il s'eſt promené fort tard dans le Fore. Le ſens des Dévins exclu de cette manière, rend celui pour lequel je me ſuis déterminé in-

  1. Vicanos Aruſpices de Circo Aſtrologos
    Iſiacos conjectores interpretes ſomnium
    Superſtitioſi vates impudentes Harioli
    Inertes infani quibus egeſtas imperat
    Quibus divitias pollicentur ab his drachmam petunt
    De his divitiis ſibi deducant drachmam reddant cætera.
                                        Fragm. Enni. verſu. 595.