Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/380

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le phénix du Regne de Néron, s’empreſſa à l’aquérir, comme l’effet le plus glorieux, qu’il put poſſéder. Les Fragmens déterres ne font donc autre choſe que de nous découvrir un nouveau titre de l’intérêt, que nous devons prendre au lieu que nous faiſons connoitre.


CXIV. Deuxièmement celui du Bois.

Après le Jardin, Horace, ainſi que nous l’avons vu dans l’endroit où nous avons expoſé les caractères, nomme ſon petit Bois. Cette ſeconde dépendance eſt liée en quelque ſorte à la première parcequ’elle eſt deſtinée à la ſupléer. Le grand Soleil chaſſe-t-il en effet le Maitre d’une Campagne de la première, ſon azile eſt auſſitôt dans la ſeconde à cauſe des ombres qu’il y trouve. Quoique le caractère qui en réſulte ait encore de commun avec celui qui le précède, d’être auſſi ſujet au changement, puiſque une ſeule hache ſuffit pour le faire diſparoitre, le bonheur veut qu’il s’y reconnoit encore plus ſenſiblement. Les caractères du Bois d’Horace étoient d’être petit : paululum Sylvæ, de dominer les autres appartenances immédiates de ſon Chateau : ſuper bis. Or il en eſt juſtement un de cette qualité & de cette ſituation relativement aux ruines ſoit que le lieu n’ait jamais ceſſé d’être