Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/515

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la fin de ma deſcription, ſans la voie Numiciènne, qu’Horace nomme comme une nouvelle voïe de la même Ville[1], & dont je dois d’autant moins omettre de parler dans cet écrit, ſurtout voué aux objets neufs, que non ſeulement elle n’a jamais été expoſée, mais qu’elle a été à peine connue .


CLVI. Découverte de la voïe Numiciènne, autre voies de la même Ville.

J’obſerverai dabord que cette voïe Numiciènne d’Horace, n’eſt pas différente de celle qu’on trouve dans Cicéron ſous le nom de Minuciènne. La preuve de cette première propoſition eſt fournie, tant par le nom même de Numiciènne qu’on lit dans le meilleurs MS. & dans les anciennes éditions de Cicéron comme le note Godefroi d’après Turnèbe[2], que par les caractères de la prétendue Minuciènne de l’Orateur, abſolument les mêmes que ceux de la Numiciènne du Poëte, qui ſont ; d’être en général une voïe de Brindes & en particulier une voïe, qu’on croioit pouvoir traiter de plus courte que l’Appiènne. Que la voïe de Cicéron fut

  1. Brundiſium Numici melius via ducat an Appi. Horat. lib. I. ep. 18.
  2. Cohortes ſex, quæ Albæ fuiſſent ad Curtium Minucia traufiſſe. Cic. ad Att. lib. IX. ep. 4. Minucia autea Numicia. Turn. adv. 21. hanc lectionem probe Faernus ex Hor. ep. 18. Gothofr. not. marg. in hunc locum .