elle fut fondée par l’Empereur Chef de la ſeconde, des reſtes réunis d’Amiterne, de Furconium à d’Aveïa au milieu deſquelles elle fut placée. Elle ſeroit aſsès jolie ſans le grand nombre de Maiſons renverſées par un tremblement de Terre du commencement du ſiècle qui n’ont pas été relevées.
XXXVII. Seconde Ville des Sabins celle des anciens Quirites, c’eſt-à-dire Curce.
À la Ville d’Amiterne la première pour les Sabins pour avoir été leur plus antique poſſeſſion & comme leur berceau, Virgile joint avec raiſon celle des anciens qui devint leur Capitale après leur agrandiſſement. Pour expoſer ce que le Poëte entend par ces anciens Quirites je n’établirai pas deux points auſſi certains, & auſſi connus que le ſont ; & que les Romains ſe nommèrent Quirites, & que ce nom leur vint de ces Sabins ſurtout Curites avec qui ils furent obligés de partager leur Ville & leur Thrône même dans la guèrre faite pour le rapt des Sabines. Lorſque Virgile donc nomme les miens Quirites, c’eſt des habitans de la Ville de Cures qu’il prétend parler. Il les appelle anciens Quirites pour les diſtinguer des nouveaux qui croient les Romains. Par une raiſon ſemblable ſans dou-
