Page:Chauvet - L Inde française.djvu/175

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ner sa jeune fiancée à passer la première nuit de ses noces à la belle étoile, ni retarder d’une heure son réengagement dans l’armée des maris.

Le mariage et l’organisation de la police, dont les pions ne lui présentaient pas des garanties suffisantes, étaient les deux préoccupations du général, revenu à sa première jeunesse. Il choisissait de nouveaux pions et leur inculquait l’esprit militaire ; le reste du temps appartenait à sa femme, qui lui imposa, dès les premiers jours, le respect de la discipline conjugale.

Quant au consul G…, le philhellène, nous apprîmes qu’après de nombreuses promenades à travers des contrées exotiques, il avait fini par atteindre l’île Maurice et par s’installer à Port-Louis, au moment où le chancelier du consulat de France, désespérant de le voir arriver, écrivait à Paris pour s’informer de ce qu’était devenu son chef.

Les fêtes religieuses sont très-communes dans la grande péninsule asiatique. Le culte de Brahma, Wichnou, Siva, avec leur escorte de divinités, dont le nombre dépasse celui des dieux et des déesses de l’Olympe, absorbe la plupart des jours de l’année. Les mahométans ne le cédant en rien aux Hindous sous ce rapport ; mais leurs fêtes ont toutes une origine guerrière et célèbrent de sanglantes batailles.

La plus importante est sans contredit celle des Yamsays qui se reproduit, pendant le mois d’octobre de chaque