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CHAPITRE XXXI

LES BAYADÈRES


Un spectacle très-couru est aussi la danse des bayadères. Pour notre part, nous jouissions deux fois par an de ce divertissement qui avait le mérite de nous être personnellement offert à l’hôtel du Gouvernement.

Les pagodes ont des privilèges auxquels tiennent beaucoup et non sans raison les brahmes qui les desservent. Ces prêtres ne laissent donc échapper aucune occasion de faire leur cour au gouverneur, et, chaque année, le premier de l’an et le jour de la fête nationale, une délégation se transporte au palais, portant à la femme du gouverneur des corbeilles de fleurs et de fruits, et accompagnée des musiciens de la grande pagode et des bayadères dans leurs plus riches atours.

On offre les fleurs et les fruits ; puis le gouverneur, la gouvernante et leurs invités prennent place