petite trace, et elle disait : « Combien Dieu a rendu les femmes débauchées et infatigables en ce qui a trait à leurs plaisirs ! » Elle se livra ensuite à un mouvement de va et vient ; elle remuait son derrière comme un crible en action, vers la droite et vers la gauche, en avant et en arrière. Il n’a jamais existé dans le monde de mouvement comme celui-là !
La fille du Sultan persévéra dans son mouvement de crible, sur la verge de Bahloul, jusqu’à l’arrivée de la jouissance, et l’attraction de sa vulve semblait pomper le membre et faisait croire qu’elle le suçait, comme tète le jeune enfant le sein de sa mère[1]. La jouissance leur vint en même temps et chacun prit sa part de plaisir.
Ensuite Hamdouna prit le membre pour le retirer, et elle le fit sortir doucement, doucement ; puis, le regardant, elle dit : « Tel est le fait d’un homme valeureux ! » Ensuite elle l’essuya et essuya ses parties naturelles avec un mouchoir de soie, puis elle se leva.
Bahloul se leva aussi : et voulut s’en aller ; mais elle lui dit : « Et la robe ? »
Il lui répondit : « Comment ! ô maîtresse, c’est toi qui m’as coïté et tu veux que je te fasse encore un cadeau ! »
« Mais, ne m’as-tu pas dit, répliqua-t-elle, que tu ne pouvais pas te mettre sur moi par suite de la douleur que tu éprouvais au dos ? »
« Peu importe ! » dit Bahloul ;
- ↑ (36) Le mot Djadeba, que j’ai rendu dans ce passage par attraction, vient de la racine Arabe djedeb, qui signifie attirer, entraîner, pomper, etc. Cette expression se reproduit plusieurs fois dans le cours de cet ouvrage, et j’ai lieu de penser qu’elle répond tout à fait à une particularité qui se rencontre chez certaines femmes privilégiées et qui est désignée vulgairement sous le nom de Casse-noisettes.