fille de Louis de Clermond-Galerande et de Renée d’Amboise, qui fut pourvue de l’abbaye à la place de sa tante, par le roi François Ier, le 27 avril 1537.
On voit sur le sarcophage les armes d’Amboise (palé d’or et de gueules de six pièces).
Cette représentation, dans laquelle le sculpteur a exagéré les détails anatomiques, n’en a pas moins un mérite réel. Les costumes, qui sont ceux du XVIe siècle, peuvent servir de sujet à des études fort intéressantes à cet égard, et nous vous recommandons, si vous êtes dessinateur, de les copier exactement.
Votre croquis vous fournira, du reste, les moyens de constater si, comme on le dit, la France possède dans un très-grand nombre de localités, et entre autres à Moulins, Troyes, Solesmes, etc., etc., la reproduction fidèle de ce groupe.
Le fait est-il vrai ? il prouverait l’existence d’une manufacture de ces produits de l’art sculptural, sorte de passe-partout funéraires, dont la destination spéciale n’aurait été déterminée que par la simple modification des meubles armoriaux personnels aux défunts.
Continuons notre examen.
Ne nous arrêtons point à ces tristes chapelles, elles seront changées plus tard.
Déjà l’une d’elles vient d’être récemment l’objet d’une restauration heureuse et qui mérite d’être signalée.
L’ancienne chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, qui suit immédiatement celle des fonts baptismaux, a été, au commencement de cette année, en quelque sorte transformée par le magnifique autel sorti des ateliers de Saint-Hilaire, que dirigent MM. Multon et Charon, dignes successeurs et élèves du R. P. Besny.
Nous avons cité cet établissement page 162, et nous avons le droit de recommander, comme justifiant notre opinion, l’examen de ce nouvel autel de N.-D.-de-Pitié, et le riche retable où se trouve représentée l’agonie du Sauveur.
La chapelle du fond a été, elle aussi, restaurée peu auparavant. Depuis la Révolution, on l’avait vouée à saint