sens inverse, et sans malice assurément, par pur amour de la symétrie.
Les trois fleurs de lis figurant au contre-scel du scel du XIVe siècle se retrouvent sur le sceau du XVIe rangées en fasse en chef, savoir : l’une, comme si elle était le couronnement de la tour médiane, et les deux autres de plus grandes dimensions, aux côtés de la première.
Sur le contre-scel, le maire est à cheval, en costume militaire du temps, l’épée à la main.
Voilà donc pour le sceau dit « à la ville ». Passons maintenant au sceau dit « au lion ».
De 1386 à 1427, ce sceau, appliqué sur des titres de cette époque, était celui-ci :
« De… au Lion rampant de…. à la bordure de…. chargée de neuf besans de…. au chef de France. »
Et disons tout de suite, pour n’y plus revenir, que nous ne saurions hésiter désormais à croire que ce « chef de France » remonte bien réellement à une origine autre et bien plus ancienne que celle que nous lui avions assignée jusqu’à ce jour.
Il se rattache, évidemment, à la possession de la comté de Poitou et de sa capitale par les fils de nos rois de France et par ces rois eux-mêmes.
A partir de 1444, ce sceau fut modifié, en ce sens seu-