Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/56

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Aux dîners et aux réceptions de M. Buloz à la Revue des Deux-Mondes, cette belle jeune femme, demeurée si simple malgré ses succès, éveillait l’intérêt et inspirait le respect.

À l’étude de la vieille société parisienne et provinciale qu’elle connaissait bien pour lui appartenir, du monde littéraire dont la rapprochaient ses travaux, elle put joindre celle des milieux étrangers, au cours de visites en Allemagne et en Angleterre. Deux fois elle réalisa le rêve d’un voyage dans cette Italie, où, dit-elle, « il y a tant à voir, tant à apprendre, et on peut le dire, tout à aimer ». Le soin de sa santé la conduisit à Aix, à Evian, dans les Pyrénées. Enfin chaque été, sa mère et elle faisaient une longue villégiature à Barbizon, où elles retrouvaient « la forêt bienfaisante, avec un ravissement toujours nouveau ». Tout cela, étendant son champ d’observations, fournissait des personnages et des cadres