Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/57

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à ses fictions gaies ou graves. Elle ne décrit jamais de sites qu’elle n’ait vus, de types qu’elle n’ait étudiés. « Le meurtre de Bruno Galli vous intéressera peut-être, parce que vous y trouverez des descriptions des environs de Nice que vous connaissez si bien. Ce sujet m’est venu en tête, tandis que je visitais la poterie de Vallauris, guidée par un ouvrier, qui, de tournure et de manières, pouvait servir de modèle à mon bandit. J’espère qu’il avait l’âme moins noire[1] ».

Plus que tout elle aima et décrivit nos provinces françaises : l’île sauvage de Bréhat, les vallons du Morvan, Aix et son lac, la campagne de l’Agenais. Elle se plaît à peindre de gracieux paysages : la forêt de Fontainebleau, les bords de la belle Loire, tel village de l’Île de France ; elle en fait de transparentes et

  1. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.