Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/64

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dule pour m’enivrer de cet encens-là. Le moment délicieux, pour ce qui est d’écrire, est celui de la composition libre et non élaguée, avant un travail de correction ingrat, avant la publication toujours troublante. Aussitôt mon fils retourné à Nancy, je tâcherai de combler un peu le vide de son absence en m’enfonçant dans cette chère besogne ». Le zèle qu’elle y apportait s’exprime par ce joli mot tendre : « Vos violettes m’ont tenu compagnie pendant une longue nuit de veille, que j’ai achevée à quatre heures du matin, parce que ma lampe s’éteignait. Vous lirez bientôt ce qui est sorti de cette insomnie, charmée par vos fleurs[1] ».


VI


Th. Bentzon a composé pour la jeunesse deux jolis récits : Geneviève Del-

  1. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.