mour vrai, apprécié trop tard. Une seule, la pauvre Tête folle, gâche sa vie à plaisir, et la psychologie délicate de l’auteur ne parvient pas à la rendre sympathique, malgré l’effrayant châtiment de sa folie. Mais en général, de ses jeunes héroïnes, Thérèse Bentzon a su faire de gracieux et aimables portraits qui les montrent le plus fréquemment « épanouies comme des plantes bien saines, courageuses, nobles et sincères[1] ».
Ce furent ces qualités mêmes que l’Académie Française reconnut aux livres dont nous parlons, en leur décernant à plusieurs reprises, ses récompenses. La première fut un prix Montyon donné (en 1879) au roman « Un Remords ». Jules Sandeau, dans son rapport, s’exprimait ainsi. « Parmi les romanciers qui se sont produits en ces derniers temps, il en est un qui mérite une
- ↑ Georgette.