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Page:Chevalier - Peaux-Rouges et Peaux-Blanches, c1864.djvu/181

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CHAPITRE XIII

LA FUITE ET LES MERVEILLES DU LAC SUPÉRIEUR


Ainsi que la plupart des établissements de même espèce, la factorerie de la Pointe renfermait une certaine quantité de bestiaux. Chaque matin, ces bestiaux étaient lâchés sous la garde de quelques chiens, qui les menaient paître autour du fort ou dans les îles voisines et les ramenaient, le soir, à l’étable, aussi fidèlement que s’ils eussent été accompagnés par des bergers.[1].

  1. Cette habitude de confier les troupeaux à la direction des chiens, sans le concours de bergers, est très-générale dans l’Amérique septentrionale. Sur le bord des fleuves, le bétail franchit souvent des espaces considérables à la nage pour aller paître dans les îles environnantes, et le soir il rentre sous la conduite du chien qui l’a guidé dans ses excursions fluviatiles.