Page:Chevalier - Peaux-Rouges et Peaux-Blanches, c1864.djvu/284

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Tu le connaîtras, Ihouamé Miouah, et tu l’aimeras aussi comme Meneh-Ouiakon.




Je veux m’entretenir avec le Toi qui vit dans ma pensée, dont sans cesse les yeux de mon esprit voient, pour l’adorer, la noble image.




Comme, après un long hiver, l’alouette attend avec impatience le retour du soleil, ainsi Meneh-Ouiakon attendait le retour de Sungush Ouscta.

Mais son ennemi, mais Judas veillait. Comme le vautour fond sur sa proie, tandis qu’elle était à la pêche, il fondit sur elle, lui lia les pieds et les mains et la transporta dans cette île, où, Ihouamé Miouah, elle a eu le bonheur de te voir et de t’aimer.




Meneh-Ouiakon sent son âme légère, elle l’ouvre à celui qu’elle aime, afin que le ciel devienne pour lui bleu et pur comme il l’est pour elle.




Là, les jours de la fille des sachems nadoessis devaient être troubles, mais le Maître de la Vie les fit clairs et sereins. Elle t’a aperçu, mon frère, et au soleil de tes