Cette voûte fut défoncée. Dans le caveau, on trouva un coffret de fer, annonçant par sa forme et ses fines ciselures l’art merveilleux du xvie siècle.
— En voilà une jolie boîte, un peu plus propre que la caisse du 7e, sans vous offenser, mar’chef ! s’écria Jacot Godailleur à la vue du coffret.
L’ayant soulevée, il ajouta en secouant la tête :
— Mais tout ce qui reluit n’est pas or ; sauf votre respect, mar’chef, c’est léger comme une plume.
La caisse fut apportée aux pieds de Dubreuil. Sungush-Ouscta, rompant la taciturnité dans laquelle il était plongé, dit à l’ingénieur, en lui présentant une clé qu’il avait prise dans son sac aux amulettes :
— Ouvre, mon frère.
D’une main tremblante, Adrien Dubreuil ouvrit le coffret.
Il renfermait une épée brisée et un fort rouleau de parchemin avec ce titre :
DE DIVERS MEMBRES DE LA NOBLE FAMILLE DES DU BREUIL
— Sans vous manquer de respect, mar’chef, vous nous lirez ça, dit Jacot Godailleur à Adrien, qui considérait avec un respect religieux ces souvenirs de ses aïeux.
— Et, si vous m’en croyez, jeune homme, vous en ferez des livres imprimés, afin qu’on sache dans la vieille